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Année C

29 mai 2025

Sur cette page, vous trouverez :

  • Les lectures de la Messe, la feuille de Messe avec le choix des chants

  • Une proposition de prière universelle à télécharger, en format PDF​ et en format Word modifiable

  • Une méditation sur l'Evangile du dimanche, un texte spirituel et un commentaire de Marie-Noëlle Thabut

Ascension

Solennité du Seigneur

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« Voici les paroles que je vous ai dites

quand j’étais encore avec vous : 

Il faut que s’accomplisse 

tout ce qui a été écrit à mon sujet 

dans la loi de Moïse, 

les Prophètes et les Psaumes. »

Alors il ouvrit leur intelligence 

à la compréhension des Écritures.

Luc 24, 44 - 45

Lectures de la Messe

Feuille de Messe



Partitions




Prière universelle




Lectio Divina
Consultez cette page pour une préparation priante de la liturgie puis lire les méditations ci-dessous.

Méditation du Pape François

Regina Cæli

Place Saint-Pierre

Dimanche 29 mai 2022


Dans la liturgie, l’Évangile de Luc raconte la dernière apparition du Seigneur ressuscité aux disciples (cf. 24, 46-53). La vie terrestre de Jésus culmine précisément avec l’Ascension, que nous professons également dans le Credo : « Il est monté au ciel, il est assis à la droite du Père ». Que signifie cet événement ? Comment devons-nous le comprendre ? Pour répondre à cette question, arrêtons-nous sur deux actions que Jésus accomplit avant de monter au Ciel : tout d’abord, il annonce le don de l’Esprit et ensuite bénit les disciples. Il annonce le don de l’Esprit et bénit.

En premier lieu, Jésus dit à ses amis : « Et voici que moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis » (v. 49). Il parle de l’Esprit Saint, du Consolateur, de Celui qui va les accompagner, les guider, les soutenir dans leur mission, les défendre dans les combats spirituels. Nous comprenons alors quelque chose d’important : Jésus n’abandonne pas les disciples. Il monte au ciel, mais il ne nous laisse pas seuls. Au contraire, c’est précisément en montant vers le Père qu’il assure l’effusion de l’Esprit Saint, de son Esprit. En une autre occasion, il avait dit : « C’est votre intérêt que je parte ; car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous » (Jn 16, 7), c’est-à-dire l’Esprit. Ici aussi on peut voir l’amour de Jésus pour nous : sa présence ne veut pas limiter notre liberté. Au contraire, il nous fait de la place, car le véritable amour génère toujours une proximité qui n’écrase pas, il n’est pas possessif, il est proche mais pas possessif ; au contraire, le véritable amour fait de nous des protagonistes. Et ainsi, le Christ rassure : « Je pars vers le Père, et vous serez revêtus d’une force venue d’en haut, je mettrai en vous mon propre Esprit, et par sa puissance vous continuerez mon œuvre dans le monde ! » (cf. Lc 24, 49). Ainsi, en montant au ciel, Jésus, au lieu de rester proche de quelques-uns avec son corps, se fait proche de tous avec son Esprit. L’Esprit Saint rend Jésus présent en nous, au-delà des barrières du temps et de l’espace, pour faire de nous ses témoins dans le monde.

Immédiatement après — c’est la deuxième action — le Christ lève les mains et bénit les apôtres (cf. v. 50). C’est un geste sacerdotal. Dieu, depuis l’époque d’Aaron, avait confié aux prêtres la tâche de bénir le peuple (cf. Nm 6, 26). L’Évangile veut nous dire que Jésus est le grand prêtre de notre vie. Jésus monte vers le Père pour intercéder en notre faveur, pour lui présenter notre humanité. Ainsi, sous le regard du Père, il y a et il y aura toujours, avec l’humanité de Jésus, nos vies, nos espoirs, nos blessures. Ainsi, en faisant son « exode » vers le Ciel, le Christ nous « ouvre la voie », il va nous préparer une place et, dès maintenant, il intercède pour nous, afin que nous soyons toujours accompagnés et bénis par le Père.

Frères et sœurs, pensons aujourd’hui au don de l’Esprit que nous avons reçu de Jésus pour être des témoins de l’Évangile. Demandons-nous si nous le sommes vraiment ; et aussi si nous sommes capables d’aimer les autres, en les laissant libres et en leur laissant de l’espace. Et puis : savons-nous être intercesseurs pour les autres, c’est-à-dire savons-nous prier pour eux et bénir leur vie ? Ou alors nous servons-nous des autres pour nos propres intérêts ? Apprenons cela : la prière d’intercession, intercéder pour l’espérance et les souffrances du monde, intercéder pour la paix. Et bénissons du regard et avec nos mots ceux que nous rencontrons tous les jours !

Prions maintenant la Vierge Marie, la bienheureuse parmi les femmes, qui, comblée de l’Esprit Saint, prie et intercède toujours pour nous.

Pour présenter aux enfants

(et à ceux qui leur ressemblent)

l’Évangile de l’Ascension du Seigneur


Interview de Bernadette Dumont

pour Magnificat

(Je ne peux que vous recommander de vous abonner : ici)


De toutes les nations, faites des disciples, dit le Seigneur.

Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.


Pourquoi, après sa résurrection, Jésus a-t-il encore besoin d’apparaître à ses amis ?

Pour leur confier leur mission : d’abord être les témoins, à Jérusalem puis dans le monde entier, que par sa Passion et sa résurrection, il a accompli parfaitement tout ce que l’Écriture prophétisait du Messie à venir ; et ensuite, pour annoncer à tous ceux qui peuplent la terre sa bonne nouvelle du salut et sa Loi d’Amour.

◗ Quelle est cette « puissance d’en haut » que Jésus va envoyer sur ses disciples ?

L’Évangile de dimanche dernier nous l’a révélé : c’est l’Esprit Saint qui va venir pour nous conduire à la vérité tout entière sur Jésus, et pour nous faire vivre, dès ce monde, dans la communion de l’amour divin.

◗ Le verset de l’Alléluia nous rappelle la parole de Jésus qui termine l’Évangile selon saint Matthieu : « Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » N’est-ce pas paradoxal que Jésus nous dise cela, juste avant de nous quitter par son ascension ?

Entre le dimanche de Pâques et le dimanche de la Pentecôte, la liturgie a placé six autres « dimanches de Pâques ». En méditant les Évangiles des cinq premiers, nous avons pu constater que l’Église les a choisis, plus particulièrement, parce que Jésus nous y révèle comment, sous quels modes, il allait demeurer réellement présent à nos vies après son départ de ce monde.

◗ Et quels sont ces modes de la présence de Jésus, aujourd’hui, dans nos vies ?

Selon les paroles mêmes de Jésus, voici quels sont les événements par lesquels, après l’Ascension, il manifeste sa présence au cœur de nos vies :

– quand nous nous réunissons pour prier notre Père en son nom ;

– quand nous écoutons sa parole dans son Évangile, spécialement quand elle est proclamée à la messe chaque dimanche ;

– quand, à la messe, nous communions à son Corps livré pour nous, et plus largement lorsque nous recevons ses sacrements ;

– quand il peut agir par nous, avec nous et en nous, parce que nous nous aimons les uns les autres, comme il nous a aimés ;

– quand il est affamé et nourri par nous, étranger et accueilli par nous, nu et habillé par nous, malade et soigné par nous, prisonnier et visité par nous…

Et l’Évangile de dimanche prochain, le 7e dimanche de Pâques, va nous révéler comment ces présences de Jésus à nos vies, après la Pentecôte, vont commencer à accomplir dès ici-bas, dans la communion de l’Esprit Saint, la prière de Jésus à son Père, qui est le dernier mot de son testament : « Père, que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux » (Jn 17, 26).


Catéchiste et auteur de livres pour enfants, Bernadette Dumont est mère de famille et grand-mère.

Mieux comprendre l’Évangile
avec Marie-Noëlle Thabut

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