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Eucharistie vient du verbe grec "eucharistein" qui signifie action de grâce, action de remerciement, de louange et de joie.

L'eucharistie chez les catholiques désigne la célébration dominicale.

Le monde ne le sait pas encore, mais tous sont invités au repas des noces de l’Agneau (Ap 19, 9). Pour être admis au festin, il suffit de porter l’habit nuptial de la foi, qui vient de l’écoute de sa Parole (cf. Rm 10, 17). L’Église taille ce vêtement sur mesure pour chacun, avec la blancheur d’un tissu lavé dans le Sang de l’Agneau (cf. Ap 7, 14). Nous ne devrions pas nous permettre ne serait-ce qu’un seul instant de repos, sachant que tous n’ont pas encore reçu l’invitation à ce repas, ou que d’autres l’ont oubliée ou se sont perdus en chemin dans les méandres de la vie humaine. C’est ce dont je parlais lorsque je disais : « J’imagine un choix missionnaire capable de transformer toute chose, afin que les habitudes, les styles, les horaires, le langage et toute structure ecclésiale devienne un canal adéquat pour l’évangélisation du monde actuel, plus que pour l’auto-préservation »

(Evangelii gaudium, n° 27) : afin que tous puissent s’asseoir au repas du sacrifice de l’Agneau et vivre de Lui.

LETTRE APOSTOLIQUE

DESIDERIO DESIDERAVI, § 5

PAPE FRANÇOIS

« L’Eucharistie est la source et le sommet de toute la vie chrétienne »

(Vatican II Constitution sur l’Eglise n° 11)

C’est par l’Eucharistie que nous est donnée la Vie de Dieu, le Pain de la route. Recevoir le Pain de Dieu nous invite à partager notre pain avec nos frères en humanité. L’Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C’est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L’Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

Témoignage d'une mère de famille

« Celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. » Étonnantes paroles. On ne s’y fait pas. On peut les répéter à la crèche, à Nazareth, au Jourdain, à Capharnaüm, à la Cène, à la croix, au matin de Pâques… On peut les répéter jusqu’au tabernacle, avec la même surprise, la même stupeur.

« Celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé » : un bébé qui éclate de son irrésistible rire, un jeune penché sur un établi de charpentier, un homme à genoux, le linge à la ceinture, qui nettoie des pieds calleux, un condamné exsangue à moitié mort de soif, un vivant qui montre ses plaies, et même, même un morceau de pain blanc qu’on pose, prend, rompt, mange.

« Celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. » Nous n’avons toujours pas compris, Seigneur, pardonnez-nous… Il est si difficile de comprendre qui vous êtes. Vous êtes tellement différent de ce que nous avions imaginé. Alors, nous nous agenouillons, et puisque nous n’y comprenons rien, nous vous aimons seulement, Seigneur, d’un grand amour. Ou tout du moins, nous voudrions ardemment vous aimer, Vous, le splendide Visage du Dieu invisible, Vous, le Dieu inaccessible qui se donne à toucher, qui se pose sur les paumes de nos mains, tout en demeurant le Tout-Autre qu’on ne peut saisir.

Bénédicte Delelis

(Méditation inédite pour Magnificat.)

Bénédicte Delelis, née en 1985, mariée et mère de quatre enfants, enseigne la théologie au collège des Bernardins, à Paris. Elle est l’auteur de plusieurs livres de spiritualité

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La lettre apostolique du Pape François DESIDERIO DESIDERAVI est une merveille à méditer pour entrevoir combien nous sommes aimés par Dieu, Père, Fils et Esprit dans le mystère de l'Eucharistie : 

 

SUR LA FORMATION LITURGIQUE DU PEUPLE DE DIEU

LETTRE APOSTOLIQUE

DU SAINT-PÈRE

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