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La Bible abonde en familles, en générations, en histoires d’amour et en crises familiales, depuis la première page où entre en scène la famille d’Adam et d’Ève, avec leur cortège de violence mais aussi avec la force de la vie qui continue (cf. Gn 4), jusqu’à la dernière page où apparaissent les noces de l’Épouse et de l’Agneau (Ap 21, 2.9). Les deux maisons que Jésus décrit, construites sur le roc ou sur le sable (cf. Mt 7, 24-27), sont une expression symbolique de bien des situations familiales, créées par la liberté de leurs membres, car, comme l’écrivait le poète : « toute maison est un chandelier ».[5] Entrons à présent dans l’une de ces maisons, guidés par le psalmiste, à travers un chant qu’on proclame aujourd’hui encore aussi bien dans la liturgie nuptiale juive que dans la liturgie chrétienne : le Psaume 127 (128)

Heureux qui craint le Seigneur

     et marche selon ses voies!
Tu te nourriras du travail de tes mains :

     Heureux es-tu! A toi, le bonheur!

 

Ta femme sera dans ta maison

     comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,

     comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni

     l’homme qui craint le Seigneur.

De Sion, que le Seigneur te bénisse!

Tu verras le bonheur de Jérusalem

     tous les jours de ta vie,
et tu verras les fils de tes fils.

     Paix sur Israël !

 

Extrait (§8) de l' EXHORTATION APOSTOLIQUE
AMORIS LAETITIA
DU PAPE FRANÇOIS
AUX ÉVÊQUES
AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES
AUX PERSONNES CONSACRÉES
AUX ÉPOUX CHRÉTIENS
ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS
SUR L’AMOUR DANS LA FAMILLE

En perspective chrétienne, dès l’origine, Dieu a institué et scellé l’union entre le premier homme Adam et la première femme Eve (Genèse 1, 26-27). La vocation au mariage est inscrite dans la nature même de l’homme et de la femme, tels qu’ils sont issus de la main du Créateur. Pour l’Eglise, le mariage chrétien est donc l’union d’un homme et d’une femme qui ont le projet de s’aimer pour toute la vie et désirent fonder une famille. Le mariage s’appuie sur « cinq piliers » :

• l’unité de l’homme et de la femme,

• la liberté du consentement,

• la fidélité de l’engagement,

• l’indissolubilité du lien,

• la fécondité de l’amour.

C’est un sacrement.

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