top of page
Année C

17 août 2025

Sur cette page, vous trouverez :

  • Les lectures de la Messe, la feuille de Messe avec le choix des chants

  • Une proposition de prière universelle à télécharger, en format PDF​ et en format Word modifiable

  • Une méditation sur l'Evangile du dimanche, un texte spirituel et un commentaire de Marie-Noëlle Thabut

20e dimanche

du Temps Ordinaire

Avent - 2_edited_edited.jpg

Je suis venu apporter un feu sur la terre,
et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !

Luc 12, 49

Lectures de la Messe

Feuille de Messe


Prière universelle


Lectio Divina
Consultez cette page pour une préparation priante de la liturgie puis lire les méditations ci-dessous.

Méditation


Dans l'Évangile d'aujourd'hui (cf. Lc 12, 49-53), Jésus avertit ses disciples que le moment de la décision est venu. En effet, sa venue dans le monde coïncide avec le temps des choix décisifs : on ne peut pas remettre à plus tard le choix de l'Évangile. Et pour mieux faire comprendre son appel, il utilise l'image du feu qu'il est venu apporter sur terre. Il dit ainsi : « Je suis venu apporter le feu sur la terre, et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé ! » (v. 49). Ces paroles ont pour but d'aider les disciples à abandonner toute attitude de paresse, d'apathie, d'indifférence et de fermeture pour accueillir le feu de l'amour de Dieu ; cet amour qui, comme le rappelle saint Paul, « a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint » (Rm 5, 5).

Car c'est le Saint-Esprit qui nous fait aimer Dieu et aimer notre prochain ; c'est le Saint-Esprit que nous avons tous en nous. Jésus révèle à ses amis, et à nous aussi, son désir le plus ardent : apporter sur terre le feu de l'amour du Père, qui enflamme la vie et par lequel l'homme est sauvé.

Jésus nous appelle à répandre dans le monde ce feu, grâce auquel nous serons reconnus comme ses véritables disciples. Le feu de l'amour, allumé par le Christ dans le monde par l'intermédiaire de l'Esprit Saint, est un feu sans limites, c'est un feu universel. Cela s'est vu dès les premiers temps du christianisme : le témoignage de l'Évangile s'est propagé comme un incendie bienfaisant, dépassant toutes les divisions entre les individus, les catégories sociales, les peuples et les nations. Le témoignage de l'Évangile brûle, il brûle toute forme de particularisme et maintient la charité ouverte à tous, avec une préférence pour les plus pauvres et les exclus.

L'adhésion au feu de l'amour que Jésus a apporté sur terre enveloppe toute notre existence et exige l'adoration de Dieu ainsi qu'une disponibilité à servir notre prochain. Adoration de Dieu et disponibilité à servir notre prochain. La première, adorer Dieu, signifie aussi apprendre la prière d'adoration, que nous oublions souvent. C'est pourquoi j'invite tout le monde à découvrir la beauté de la prière d'adoration et à la pratiquer souvent. Et puis la seconde, la disponibilité à servir son prochain : je pense avec admiration à tant de communautés et de groupes de jeunes qui, même pendant l'été, se consacrent à ce service en faveur des malades, des pauvres, des personnes handicapées. Pour vivre selon l'esprit de l'Évangile, il faut que, face aux besoins toujours nouveaux qui se profilent dans le monde, il y ait des disciples du Christ qui sachent y répondre par de nouvelles initiatives de charité. Ainsi, par l'adoration de Dieu et le service du prochain – les deux ensemble, adorer Dieu et servir le prochain –, l'Évangile se manifeste véritablement comme le feu qui sauve, qui change le monde à partir du changement du cœur de chacun.

Dans cette perspective, on comprend aussi l'autre affirmation de Jésus rapportée dans le passage d'aujourd'hui, qui peut déconcerter à première vue : « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais la division » (Lc 12, 51). Il est venu « séparer par le feu ». Séparer quoi ? Le bien du mal, le juste de l'injuste. En ce sens, il est venu « diviser », mettre en « crise » – mais de manière salutaire – la vie de ses disciples, brisant les illusions faciles de ceux qui croient pouvoir conjuguer vie chrétienne et mondanité, vie chrétienne et compromis de toutes sortes, pratiques religieuses et attitudes contre le prochain. Concilier, pensent certains, la vraie religiosité avec les pratiques superstitieuses : combien de soi-disant chrétiens vont chez le devin ou la voyante pour se faire lire la main ! Et cela, c'est de la superstition, ce n'est pas de Dieu. Il ne s'agit pas de vivre de manière hypocrite, mais d'être prêt à payer le prix de choix cohérents – c'est l'attitude que chacun de nous devrait rechercher dans la vie : la cohérence – payer le prix d'être cohérent avec l'Évangile. La cohérence avec l'Évangile. Car il est bon de se dire chrétien, mais il faut surtout être chrétien dans les situations concrètes, en témoignant de l'Évangile qui est essentiellement amour pour Dieu et pour les frères.

Que Marie Très Sainte nous aide à laisser purifier notre cœur par le feu apporté par Jésus, afin de le propager par notre vie, à travers des choix décidés et courageux.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre

Dimanche 18 août 2019

La petite voie de l’Évangile


Interview de Bernadette Dumont

pour Magnificat

(Je ne peux que vous recommander de vous abonner : ici)

Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ;
moi, je les connais, et elles me suivent.

◗ Jésus dit qu’il est venu apporter un feu sur la terre, de quel feu s’agit-il ?

Le feu dont parle Jésus, c’est l’Esprit de Dieu, l’Esprit Saint, la communion de l’amour qui est la vie même de Dieu. Ce feu, on le voit exemplairement à l’œuvre dans la vie de Jésus, qui renouvelle la face de la terre par son énergie brûlante. Cette énergie d’amour est communiquée aux disciples de Jésus. C’est l’Esprit qui est descendu sur les Apôtres à la Pentecôte, sous le signe de langues de feu ; enfin, c’est le même Esprit dont nous avons reçu les sept dons à notre baptême et à notre confirmation.

◗ Jésus dit aussi qu’il doit recevoir un baptême, mais il en a déjà reçu un dans le Jourdain.

Jésus emploie ici le mot « baptême » en son sens symbolique, en référence à la Passion et à la crucifixion qu’il va devoir affronter bientôt. Au baptême, on est plongé dans l’eau et on en ressort pour une vie nouvelle. De même, la Passion sera pour Jésus une immersion dans la souffrance et la mort qu’il va devoir traverser, et ainsi accomplir jusqu’au bout sa mission de sauver l’humanité. En ressortant vainqueur de cette immersion par sa résurrection, Jésus nous ouvre une vie nouvelle, libérée du pouvoir des puissances du mal qui ont fait entrer la souffrance et la mort dans le destin de l’humanité.

◗ On sent que Jésus est profondément angoissé en évoquant cette épreuve qu’il doit traverser.

Oh, oui, et plus se rapprochera le moment favorable que lui annonçait Satan au désert, plus l’angoisse va broyer son cœur, jusqu’à atteindre son paroxysme à Gethsémani. Jésus est l’un d’entre nous, l’un d’entre nous qui va prendre sur lui toute la souffrance, tout le mal, tous les péchés du monde. Et aussi, – pourrait-il en être autrement ? – toute l’angoisse du monde. Quand l’angoisse nous étreint, en cela aussi nous pouvons vivre en communion avec Jésus.

◗ Jésus est le prince de la paix. Et voici qu’il nous dit qu’il n’est pas venu apporter la paix sur terre, mais la division !

Attention ! Jésus ne prône pas la division ! et surtout pas dans les familles ! Mais force lui est de constater que son message d’amour n’est pas reçu comme une bonne nouvelle par tout le monde. Déjà à Nazareth, les siens ont voulu le jeter d’en haut d’une falaise. Et bientôt, ce seront les prêtres de la religion de ses pères qui vont aller jusqu’à le mettre à mort pour le faire taire. Le mal ne va pas se laisser vaincre sans mener une guerre sans merci. C’est le mal qui fait la guerre, qui crée les divisions. Pas le bien. La guerre, Jésus ne l’a pas livrée. Il s’est livré lui-même, sans arme. Le mal lui a fait tout ce qu’il a voulu. Et finalement Jésus est vainqueur du mal, et nous avec lui puisqu’il est notre berger, qui nous connaît et que nous suivons.


Catéchiste et auteur de livres pour enfants, Bernadette Dumont est mère de famille et grand-mère.

Mieux comprendre l’Évangile
avec Marie-Noëlle Thabut

Mieux comprendre l’Évangile

avec Marie-Noëlle Thabut



bottom of page