Année B
Sur cette page, vous trouverez :
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Les lectures de la Messe
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La feuille de Messe avec le choix des chants
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Une proposition de prière universelle à télécharger
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En format PDF
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En format Word modifiable
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Une méditation sur l'Evangile du dimanche
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Un commentaire pour mieux comprendre l'Evangile
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Une parole pour la route
12 mai 2024
7e dimanche de Pâques
des communications sociales
Journée mondiale

En ce temps-là,
les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi :
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes.
Jn 17, 11
Lectures de la Messe
Lectio Divina
Feuille de Messe
Prière universelle
Le temps de la préparation
Seigneur, « je t’en prie, laisse-moi contempler ta gloire ». (Ex 33, 18)
Le temps de l’observation
L’amour est un leitmotiv de la première lettre de saint Jean. À la source et au centre : l’amour de Dieu, qu’il appartient aux croyants de laisser remonter vers lui et se diffuser en direction de leurs semblables. La source n’est pas en eux-mêmes mais en lui qui leur « a donné part à son Esprit ». La première lettre de Jean affirme que Dieu est invisible mais que, dans la foi, nous pouvons expérimenter sa présence. Une présence qui se discerne à la mesure de l’amour porté à autrui. L’épître affirme par là le rôle des médiations humaines. La qualité de relation aux autres et à soi-même est un critère de la disponibilité à l’Esprit – présence de Dieu en chacun – et en même temps une condition de celle-ci. Mais ce critère de type existentiel n’est pas le seul : il y a également celui de la foi droite (ortho-doxie). Celle-ci concerne le Christ reconnu comme Fils de Dieu et Sauveur du monde.
Le temps de la méditation
Confesser que le Christ est le Sauveur du monde – et donc notre besoin d’être sauvés – nous pose dans cette humilité qui reconnaît ses limites quand il s’agit d’aimer et creuse en nous le désir de sortir de notre égocentrisme. Ainsi l’amour, c’est-à-dire l’Esprit répandu en nos cœurs (cf. Rm 5, 5), pourra prendre la place qui lui revient et dilater peu à peu notre être aux dimensions du monde. Nous proclamons un Dieu que « nul n’a jamais vu », mais nous savons qu’il se donne à expérimenter dans la relation avec nos proches et nos lointains qui, comme nous, sont porteurs de son image et temple de son Esprit. Cette focalisation sur l’amour peut nous lasser tant le mot est galvaudé. Mais, pour l’auteur de la lettre, l’amour a pris le visage du Verbe de vie et de sa pratique, lui qui là où il passait « faisait le bien » (Ac 10, 38). En ce temps de l’Église où Jésus est physiquement absent, c’est par l’Écriture qu’il nous rejoint dans notre vie tâtonnante et nous enseigne. Sachant que l’enjeu n’est pas de l’ordre d’une perfection morale, mais de la communion avec Dieu lui-même.
Le temps de la prière
« Bénis le Seigneur, ô mon âme ! » (Ps 103, 1)
Emmanuelle Billoteau, ermite
— Dans le chapitre 11, et le début du chapitre 12, Marc vient de rapporter toute une série de controverses avec les autorités religieuses : tout d’abord, le récit des vendeurs chassés du Temple (11, 15-17) ; l’apprenant, les grands prêtres et scribes se sont demandé comment on pourrait le faire périr (v. 18) ; quand ils le rencontrent à nouveau dans le Temple, les grands prêtres, scribes et anciens lui demandent en vertu de quelle autorité il se permet des choses pareilles (v. 28) ; Jésus ne répond pas directement, mais enchaîne aussitôt sur la parabole des vignerons homicides (12, 1-12) ; ses adversaires comprennent très bien qu’ils sont visés et rêvent encore une fois de l’arrêter ; seule la peur de la foule les retient. Il faudrait arriver à le prendre au piège : c’est le but avoué des deux questions suivantes : faut-il payer l’impôt à César ? (C’est la question des Pharisiens et des Hérodiens ; 12, 13-17) ; comment se passera la résurrection des morts pour la femme aux sept maris ? (C’est la question des Sadducéens ; 12, 18-27). Dans cette atmosphère empoisonnée, voici tout d’un coup une question de bonne foi : « Le scribe les avait entendus discuter et voyait que Jésus leur avait bien répondu. » (12, 28). Et l’on assiste pour une fois à un véritable dialogue, chacun reconnaissant la justesse des vues de l’autre. Mais il est trop clair que ce scribe fait figure de cas isolé.