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Année B
Sur cette page, vous trouverez :
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Les lectures de la Messe
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La feuille de Messe avec le choix des chants
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Une proposition de prière universelle à télécharger
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En format PDF
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En format Word modifiable
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Une méditation sur l'Evangile du dimanche
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Un commentaire pour mieux comprendre l'Evangile
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Une parole pour la route
8 septembre 2024
23e dimanche du Temps Ordinaire
« Jésus a bien fait toutes choses :
il fait entendre les sourds et parler les muets. »
Marc 7, 37
Lectures de la Messe
Lectio Divina
Feuille de Messe
Prière universelle
PAPE FRANÇOIS
ANGÉLUS
Place Saint-Pierre
Dimanche 6 septembre 2015
L’Évangile d’aujourd’hui (Mc 7, 31-37) raconte la guérison d’un sourd-muet par Jésus, un événement prodigieux qui montre que Jésus rétablit la pleine communication de l’homme avec Dieu et avec les autres hommes. Le miracle se déroule dans la zone de Décapole, c’est-à-dire en plein territoire païen ; par conséquent, ce sourd-muet porté par Jésus devient symbole du non-croyant qui effectue un chemin vers la foi. En effet, sa surdité exprime l’incapacité d’écouter et de comprendre non seulement les paroles des hommes, mais également la Parole de Dieu. Et saint Paul nous rappelle que « la foi naît de la prédication » (Rm 10, 17).
La première chose que Jésus fait est d’emmener cet homme loin de la foule : il ne veut pas faire de publicité au geste qu’il s’apprête à effectuer, mais il ne veut pas non plus que sa parole soit couverte par le brouhaha des voix et des bavardages environnants. La Parole de Dieu que le Christ nous transmet a besoin de silence pour être écoutée comme la Parole qui purifie, qui réconcilie et rétablit la communication.
Deux gestes de Jésus sont ensuite mis en évidence. Il touche les oreilles et la langue du sourd-muet. Pour reprendre la relation avec cet homme « bloqué » dans la communication, il tente en premier lieu de rétablir le contact. Mais le miracle est un don qui vient d’en-haut, que Jésus implore de son Père ; pour cela, il lève les yeux au ciel et commande : « Ouvre-toi ! ». Et les oreilles du sourd s’ouvrent, le nœud de sa langue se délie et il se met à parler correctement (cf. v. 35).
L’enseignement que nous tirons de cet épisode est que Dieu n’est pas fermé sur lui-même, mais il s’ouvre et se met en communication avec l’humanité. Dans son immense miséricorde, il surmonte l’abîme de l’infinie différence entre Lui et nous, et il vient à notre rencontre. Pour réaliser cette communication avec l’homme, Dieu se fait homme : il ne lui suffit pas de nous parler par le biais de la loi et des prophètes, il se rend présent en la personne de son Fils, la Parole faite chair. Jésus est le grand « constructeur de ponts », qui construit en lui-même le grand pont de la pleine communion avec le Père.
Mais cet Évangile nous parle aussi de nous : souvent, nous sommes repliés et refermés sur nous-mêmes, et nous créons de nombreuses îles inaccessibles et inhospitalières. Même les relations humaines les plus élémentaires créent parfois des situations incapables d’ouverture réciproque : le couple fermé, la famille fermée, le groupe fermé, la paroisse fermée, la patrie fermée… Et cela n’est pas Dieu ! C’est nous, c’est notre péché.
Pourtant, à l’origine de notre vie chrétienne, dans le baptême, il y a précisément ce geste et cette parole de Jésus : « Ephata ! — Ouvre-toi ! » Et le miracle s’est réalisé : nous avons été guéris de la surdité de l’égoïsme et du mutisme de la fermeture et du péché, et nous avons été insérés dans la grande famille de l’Église ; nous pouvons écouter Dieu qui nous parle et communiquer sa Parole à ceux qui ne l’ont jamais entendue, ou à ceux qui l’ont oubliée et enterrée sous les épines des préoccupations et des tromperies du monde.
Nous demandons à la Sainte Vierge, femme de l’écoute et du témoignage joyeux, de nous soutenir dans l’engagement de professer notre foi et de communiquer les merveilles du Seigneur à ceux que nous rencontrons sur notre chemin.
Ouvre-toi ...
Ouvre-toi, sors du tombeau du silence
et laisse-toi inviter sur les routes de ce monde.
Il y a tellement de larmes à essuyer, de plaies à soigner.
Il y a tellement à faire
pourconstruire une terre où les hommes se parlent,
pour construire une terre où les hommes se respectent.
Il y a tellement à faire pour
apprendre à chacun à vivre debout.
Ouvre-toi, sors du tombeau du silence
et laisse-toi inviter sur les routes de ce monde.
Il y a tellement de pierres à poser
pour bâtir une maison humaine du partage.
Il y a tellement à faire pour dire aux hommes de ce temps
que Dieu marche à nos côtés,
pour montrer aux hommes le vrai visage de Dieu,
visage rempli d'amour et de tendresse.
Ouvre-toi, sors du tombeau du silence ...
Tout reste à faire ...
Luc Stein
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